Ecrire de A à Z

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De A à Z


H comme Histoire

H comme histoire.

 

 

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François‒René de Chateaubriant disait : « Faites attention à l’Histoire que l’imposture se charge d’écrire. »  Un siècle plus tard, Simone Weill écrivait : « Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole. ».

Entre ce que nous avons appris, lu, vu et la vérité, il y a parfois des différences majeures. Aucune théorie du complot là-dedans, juste le fait que la grande Histoire est écrite par des hommes (ou des femmes) qui ont aussi leurs petites histoires. Et qui parfois, pour arranger leur vérités modifient consciemment ou inconsciemment les faits.

Lorsqu’on écrit un livre historique, ou même un roman se situant dans une époque donné ou faisant intervenir des personnages historiques, il faut se documenter bien sûr, mais au-delà de cette recherche, il faut aussi fouiller et vérifier les faits.

Pas toujours facile à faire. Mais cela donne de bons résultats et permet de rétablir certaines vérités ou de citer les dernières recherches historiques faites, parfois découlant de la déclassification de documents ou de la découvertes d’autres, et donnant une version différente de celle de nos livres d’histoire de notre enfance.  

Mais croyez-moi, la grande histoire est faites de milliers de petites histoires qui mit bout à bout nous font découvrir les multiples facettes de notre humanité.

A suivre…


08/05/2016
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I comme Insomnie

I comme insomnie, alors que fait‒on ?

 

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Une vidéo sur sa biographie ?

Poursuivre son roman en cours d’écriture ?

Corriger de nouveau et pour la dixième fois le livre terminé?

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Trouver de nouveaux contacts sur Linkedin, Viadeo ?

Ajouter un article sur son blog ?

Ajouter des livres sur Babelio ?

Non, j’ai juste envie d’écrire de nouveau sur un sujet, un roman, un personnage que je n’avais pas encore imaginé, ni prévu ? Mais voilà, l’inspiration est venue, c’était peut être cela l’origine de l’insomnie. Alors, tant mieux, je suis content, je dormirai plus tard.

‒ Et quel est ce nouveau personnage?

‒ Charlotte de Robespierre.

‒ Pourquoi ?

‒ Dans ses mémoires écrits trente-trois ans après la mort de ses frères sur la guillotine, elle a rétablit certaines vérités que l’on peut vérifier dans les témoignages et les documents d’époque.

‒ Et quel sera le nom de ce roman, au fait, c’est un roman ?

‒ Oui, bien sûr, un vrai roman avec des personnages inventés, une intrigue, des rebondissements, mais il y aura en plus d’une histoire, l’Histoire.

‒ Tu ne m’as pas dit le titre ?

‒ Non, il peut encore changer…peut être… « Mes frères, mes malheureux frères ».

 

À suivre…

 


28/04/2016
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E comme Ecrivain

L’écriture, c’est venu tardivement. Au début étaient les livres. C’était, c’est et cela restera une passion, belle et vivante, mais au bout de tant d’années il manquait quelque chose. Alors, j’ai voulu écrire la page. Des années d’hésitation, et puis c’est arrivé.

 

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En 2013, en visitant un château, je découvre une  pièce d’une aile qui fut découverte en 1990, après avoir été murée pendant des siècles, avec les meubles de l’époque. J’en parle à mon épouse en lui disant qu’il y avait de quoi écrire un livre. Pourquoi ne pas le faire, me répond-elle. Et c’est ainsi que c’est démarré, « Le dernier complet des Valois » fut écrit

 

En 2014, en faisant quelques recherches généalogiques ; j’ai trouvé dans des archives le livret militaire d’un grand‒oncle, condamné au bagne après désertion en 1917, l’imagination a fait le reste. « Moi, Henri, condamné au bagne militaire » fut le second livre.

 

J’avais l’idée depuis quelque temps, de créer un personnage, qui deviendrai le héros principal de romans. Mais impossible pour moi de l’imaginer. Et puis, un jour des amis ont pris un chien, un Saint Bernard, ils l’ont appelé Louzo. Je voyais tellement d’intelligence dans son regard, que le nom du personnage me vint tout de suite, «Le massacre de Pantin, une enquête de l’inspecteur Louzo », est maintenant terminé.

 

Le quatrième est en cours, « La passeuse d’histoire ». J’aime ce titre, il est descriptif. Beaucoup de mes ancêtres vivaient dans le pays des Weppes, dans les Flandres Wallonnes. Ce nom vient de la déformation que les paysans donnaient pour signifier le temps du soir, ils disaient aux Weppes, au lieu des Vêpres, pour désigner cette portion de temps, où se déroule la messe du soir. C’est une histoire sur quelques siècles, une description des racines qu’une petite fille de cette famille et vivant dans notre siècle nous raconte.

 

Enfin, pour terminer, alors que j’écrivais ces livres, l’idée de les publier me taraudait. Des années d’hésitation, et puis c’est arrivé. Je me suis auto publié en format numérique, c’est maintenant incontournable, et en format papier, c’est toujours un beau support et qui, je l’espère restera longtemps. Bien sûr, j’ai choisi la plus grande librairie qui soit, Amazon.

 

Pour les mois qui viennent, j’ai déjà l’histoire et quelques chapitres sur le second tome des aventures de l’inspecteur Louzo. Et l’idée, l’esquisse d’un sixième roman se profile, mais cela, je vous reparlerai…

 

À suivre…


25/04/2016
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B comme biographie et blog

Le roman et le blog.

 

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Écrire sa biographie, c’est écrire sa vie, c’est d’ailleurs la définition venant du grec ancien.

 

Mais ce n’est pas seulement écrire son histoire avec des dates et des faits, laissons cela aux imbéciles ou aux hommes politiques.

Écrire un roman, c’est aussi écrire une biographie mais en plus intelligent. On se dévoile par petits touches, par petites phrases, par personnages interposés, en laissant le soin aux lecteurs de deviner qui on est et ce que l’on a fait. Dans un roman, on décrit sa vie passée, présente et parfois à venir.

 

Écrire dans un blog, ou bloc-notes, comme le définit notre « académie des immortels », c’est aussi tenir des morceaux de vie, des billets de vie au fil du temps. Une forme d’instantané de l’humeur, de ce que l’on veut décrire de notre vie au fil de l’eau.

 

Même dans un blog de cuisine, vous y décrivait votre vie. La recette du jour sera à votre image, triste, joyeuse, décalée, compliquée, printanière, instantanée, complexe, vide, en colère, exotique, c’est aussi une tranche de vie, et ce n’est même pas un jeu de mot.

 

À suivre…


20/04/2016
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M comme maux et mots

Les maudits maux des mots d’une page.

 

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Il faut quelques centaines de mots pour construire une page, et quelques centaines de page pour faire un livre. Une page, un chapitre, un livre c’est comme un morceau de musique, les mots en sont les notes, et cela devient une mélodie. Debussy disait que la musique commence là où les paroles ne suffisent plus, et les notes de musique comme les mots d’une page sont l’expression d’un art.

 

Pour la musique, c’est l’art de combiner les sons et les silences.

Pour la littérature, c’est l’art de combiner les mots et les ponctuations.

 

 Le tout s’harmonise dans le temps. Pour la musique, c’est le rythme, pour la littérature, c’est l’histoire. Le tout s’harmonise aussi dans l’espace. Pour la musique, c’est la combinaison des fréquences, pour la littérature, c’est la rencontre de celui qui dit les mots avec celui qui les reçoit.

 

Et puis, il y a les maux. Fautes d’orthographes, de grammaire, mauvaise ponctuation, inversion du sens, erreur de définition, de synonyme, de construction, de parenthèse, de syntaxe, de contexte, tous ces maux, ces maudits maux, qui détruisent le roman, le livre le chapitre, la page.

 

Tous ces maux qui feront que les mots n’ont plus de sens, ni de message, ni d’histoire et seront illisibles pour le lecteur. Comme les maux de la musique qui feront que les notes n’ont plus de mélodie, de rythme et seront inaudible pour l’auditeur.

 

À suivre…


19/04/2016
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