Ecrire de A à Z

Ecrire de A à Z

Du premier mot au dernier chapitre.

Du premier mot au dernier chapitre.

 

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Le jour où j’ai commencé à écrire, je me suis demandé si j’allais savoir aligner plus que quelques mots, ou quelques phrases. Peut-être un chapitre ? Un roman, non, impossible ! Trop difficile !

 

Et puis, c’est venu, un peu comme on apprend à faire du vélo, étant gamin. On pense ne jamais y parvenir, puis on essaye, on tombe, on se relève et puis un jour…

 

La littérature, ce fut et cela demeure une passion, belle et vivante, mais j’avais l’impression au bout de tant d’années de rester dans la marge.

Alors, j’ai voulu écrire la page. Des années d’hésitation, et puis c’est arrivé.

 

Comment concevoir l’écriture d’une page, d’un chapitre, d’un roman. Mais c’est venu, la marge m’avait aidé.

 

La marge et la page, l’un ne va pas sans l’autre et l’autre ne peut se concevoir sans l’un.

 

Écrire une page, c’est délivrer un message, une pensée, une histoire, compléter une actualité, un fait, une opinion, bref c’est le sens d’une vie par l’écrit, par les mots et par sa musique.

 

Lire en marge d’une page c’est ajouter sa pensée, sa remarque, son exclamation, sa rectification, c’est ajouter quelque chose de personnel que l’auteur n’avait pas écrit dans la page,  bref c’est donner du relief personnel à cette page, donc à cette vie.

 

Les deux ne peuvent être dissociés, ils sont les deux facettes indissociables de la vie, le sens et le relief. La page est souvent belle, mais elle ne pourra pas exister sans la marge, et la marge n’a aucun sens, sans la page. On peut parfois regretter la page mais dans ce cas on regrette la marge.

 

Et quand on est passionné par la marge de la page d’un auteur, on a envie d’écrire sa propre page, pour que d’autres y laissent leur marge.

 

Alors, la page a existé, la première, puis les autres. Et puis, quand on tape le mot fin, on a l’impression non pas de terminer une page, mais d’avoir écrit le premier mot, peut être la première partie de la marge.

 

Alors je ne mets pas le mot fin sur la dernière page. J’inscris les mots « Note de l’auteur », « Épilogue », enfin, j’essaye de pas rompre le lien qui s’est créer durant l’écriture des pages, de ne plus quitter le roman, les personnages, l'histoire, de même qu'on ne veut plus quitter le livre où l'on a tant écrit dans la marge.

 

C’est le plus beau cadeau que la page m’a apporté, et c'est la marge qui l'a permis.



11/04/2016
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